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Il existe plus de 200 essences de bois utilisées dans la fabrication de parquet. Trouver une essence adaptée peut vite devenir complexe. En les regroupant en deux grandes familles - les essences indigènes et les essences exotiques - il devient plus simple de distinguer leurs principales caractéristiques.

Parquet : comment bien choisir son essence de bois ?

Pour faire le bon choix, il est essentiel de se poser les bonnes questions dès le départ : quel rendu décoratif souhaitez-vous obtenir ? Quelle sera l’intensité de passage dans la pièce concernée ? Et bien sûr, quel budget êtes-vous prêt à consacrer à votre parquet ?

Les essences dites indigènes, comme le chêne ou le châtaignier, sont généralement plus accessibles que les essences exotiques telles que l’iroko ou le wengé, plus rares et plus résistantes. Côté esthétique, gardez à l’esprit qu’un bois clair foncera avec le temps, tandis qu’un bois foncé aura tendance à s’éclaircir.

Les essences de bois indigènes : les valeurs sûres du parquet

Issues de forêts gérées en France ou en Europe, ces essences sont aussi appelées essences classiques. Moins prisées qu’autrefois face à la montée des bois exotiques, elles conservent une solide popularité auprès des amateurs de tradition.

Parmi les plus courantes, on retrouve le chêne, le hêtre ou encore le châtaignier. Ces bois s’adaptent facilement à tous types d’habitations et de styles. La plupart sont des essences dites souples, avec une résistance modérée, idéales pour les pièces à faible passage comme les chambres ou les bureaux.

Les essences exotiques : robustesse et style affirmé

Contrairement aux bois européens, les essences exotiques proviennent des forêts tropicales d’Amérique du Sud, d’Afrique ou d’Asie. Leur origine leur confère des propriétés exceptionnelles, notamment une très grande résistance à l’humidité et aux variations de température.

Classées parmi les essences dures, elles sont particulièrement recommandées pour les pièces d’eau comme la salle de bain ou la cuisine. Leurs teintes naturelles varient du jaune au brun foncé, en passant par des rouges intenses, ce qui leur donne un caractère unique.

Bien que plus onéreux, ces bois séduisent par leur durabilité et leur esthétique singulière. Ils s’imposent aujourd’hui comme une alternative haut de gamme aux essences traditionnelles.

Originaire de Scandinavie, le parquet contrecollé séduit par sa simplicité de pose, son excellent rapport qualité/prix et sa grande variété de finitions. Déjà traité en usine, il s’installe rapidement et offre un rendu authentique. Face à la diversité des références disponibles sur le marché, quels sont les critères essentiels pour bien choisir son parquet contrecollé ?

Épaisseur des lames : un gage de qualité

Le parquet contrecollé est composé de trois couches solidement assemblées. Plus une lame est épaisse, plus elle garantit une bonne durabilité. La couche supérieure, appelée « parement », est constituée d’un bois noble qui définit l’aspect visuel du parquet. C’est cette couche qui peut être poncée pour redonner de l’éclat au fil du temps. Sa qualité dépend en grande partie de son épaisseur : 2,5 mm au minimum, et jusqu’à 5 mm pour les versions haut de gamme.

Sous ce parement se trouve l’âme centrale, généralement en dérivés de bois, puis le contreparement qui assure la stabilité de la lame. Un parquet contrecollé de qualité affiche une épaisseur totale de 10 à 15 mm.

L’épaisseur détermine aussi le type de pose possible. Plus elle est importante, plus la lame peut être posée de différentes façons : en pose collée, clouée ou flottante. De nombreux modèles sont équipés de systèmes d’emboîtement qui facilitent grandement l’installation en pose flottante.

Finitions : esthétisme et facilité d’entretien

Le parquet contrecollé est livré prêt à poser, avec une finition d’usine qui le protège immédiatement. La plus répandue est la finition vitrifiée, très résistante et facile à entretenir.

D’autres finitions sont également disponibles pour s’adapter à votre style : vernis (généralement appliqué en trois à six couches), huile, teinte, brossage ou blanchiment. Pour un rendu plus structuré, vous pouvez opter pour des lames chanfreinées. À l’inverse, les lames jointives offrent une finition plus lisse et contemporaine.

Format des lames : un choix décoratif

Le parquet contrecollé se décline en deux grandes familles de lames : les monolames et les multifrises. Ce choix influence fortement l’aspect visuel de la pièce.

Les monolames sont constituées d’une seule planche de bois sur toute la largeur. Plus la lame est longue et large, plus elle donne une impression de noblesse et de continuité. Les formats longs sont parfaits pour les grands espaces, tandis que les plus courts conviennent aux petites pièces, en jouant sur les motifs de pose, comme la pose à l’anglaise, qui donne une belle sensation de volume.

Les lames multifrises, quant à elles, regroupent plusieurs fines frises de bois sur une même planche. Elles sont idéales pour créer des rendus structurés et conviennent particulièrement aux poses à l’anglaise.

Composé d’une seule pièce de bois noble, le parquet massif est le plus traditionnel des revêtements de sol. Il séduit par son authenticité, son élégance intemporelle et surtout sa longévité exceptionnelle. Véritable investissement, il peut habiller vos pièces pendant plus d’un siècle. Voici quelques conseils pour bien choisir un parquet massif à la fois résistant et esthétique.

Parquet massif : un choix décoratif de caractère

Le parquet massif est souvent choisi pour son aspect chaleureux et son charme authentique. Il transforme l’atmosphère d’une pièce et s’adapte aussi bien aux intérieurs classiques qu’aux décors contemporains. Mais pour obtenir un rendu harmonieux, quelques critères doivent être pris en compte.

La taille des lames joue un rôle important. Dans une petite pièce, évitez les lames trop larges qui ont tendance à rétrécir visuellement l’espace. Privilégiez des largeurs de 90 mm, idéales pour créer une impression de volume.

Le choix de l’essence de bois est également essentiel. Le chêne, prisé pour ses nuances chaleureuses et sa résistance, reste une valeur sûre. Mais d’autres essences existent, offrant des teintes variées et des styles différents, du plus classique au plus contemporain.

Résistance du bois : un critère clé

Le choix d’un parquet massif dépend aussi de son usage. Les essences de bois sont classées selon leur dureté et leur capacité à résister à l’usure. Plus le bois est dur, mieux il supportera les passages répétés, les chocs et les contraintes du quotidien.

Dans une pièce peu sollicitée comme une chambre ou un dressing, des bois tendres comme l’épicéa ou l’aulne peuvent suffire. À l’inverse, pour des zones de fort passage comme un couloir ou une salle à manger, mieux vaut opter pour un bois dur, comme le chêne ou le hêtre, classés en catégorie C. Ces bois offrent une excellente durabilité, certains parquets pouvant rester en place plus de 100 ans.

Un investissement durable

Le parquet massif représente un coût plus élevé à l’achat que les autres types de parquet, mais il s’agit d’un choix durable et rentable à long terme. Plus le bois est solide, plus son prix est élevé, mais aussi plus sa durée de vie sera importante.

Avant de vous lancer, il est essentiel de définir vos besoins pièce par pièce, tout en tenant compte du rendu esthétique recherché. N’oubliez pas d’intégrer les coûts de pose et de finition dans votre budget global. Faire établir plusieurs devis est toujours recommandé pour affiner votre choix.

Enfin, privilégiez les parquets certifiés FSC ou PEFC : ces labels garantissent que le bois provient de forêts gérées de manière responsable, dans le respect de l’environnement. Un atout supplémentaire pour un parquet massif de qualité.

Facile à poser, simple à entretenir, économique et parfaitement adapté aux pièces humides ou aux sols chauffants, le sol stratifié séduit de plus en plus. Grâce à son esthétique proche du parquet bois, il combine charme et praticité. Si vous envisagez d’installer un parquet stratifié, voici quelques repères pour bien choisir.

Sol stratifié : l’apparence du bois, sans les contraintes

Bien qu'on parle souvent de « parquet stratifié », ce type de sol n’est pas un parquet au sens strict, car il ne contient pas de bois massif ni de couche d’usure d’au moins 2,5 mm. Son atout majeur réside dans son rendu visuel, très proche d’un parquet traditionnel.

Le stratifié se compose de trois couches : une couche supérieure résistante, décorée d’un motif bois, un cœur en panneau de fibres (HDF ou MDF), et une couche inférieure stabilisante. Plus les lames sont épaisses, meilleure sera leur solidité et leur confort à la marche.

Moins fragile que le bois massif, le sol stratifié offre aussi une excellente isolation thermique et phonique. Facile à poser, il ne nécessite pas d’entretien complexe et peut être installé dans toutes les pièces, y compris la cuisine ou la salle de bain, s’il est adapté.

Choisir selon l’usage : la bonne classe pour chaque pièce

Le choix d’un sol stratifié dépend en grande partie de l’usage prévu. Pour vous guider, les produits sont classés par niveaux de résistance à l’usure, indiqués sur l’emballage. Plus la classe est élevée, plus le sol est durable.

- Classe 21 : pour les pièces à faible passage (chambres).
- Classe 22 : pour les pièces de vie à usage modéré (salon, séjour).
- Classe 23 : pour les zones à fort trafic (entrée, couloir).

Certains modèles vont jusqu’à la classe 33, adaptée aux lieux publics ou aux usages professionnels intensifs.

Un allié déco polyvalent

Le sol stratifié se distingue aussi par la richesse de ses décors. Toutes les essences de bois sont disponibles en imitation : chêne, noyer, bambou, érable… avec des effets vieillis, brossés, huilés ou blanchis. Vous pouvez ainsi adapter votre sol à tous les styles d’intérieur.

Les formats de lames (courtes, larges, avec ou sans chanfreins) permettent également de jouer sur les perspectives et de structurer visuellement les pièces. Certains stratifiés haut de gamme utilisent la technique du grainage pour reproduire fidèlement le veinage du bois.

Pourquoi opter pour un sol stratifié ?

Le sol stratifié s’inspire de l’élégance du bois tout en corrigeant ses défauts. Contrairement au parquet massif, sensible aux taches, rayures ou à l’humidité, le stratifié offre une surface robuste, résistante et imperméable. Sa couche protectrice en résine mélaminée (souvent à base d’oxyde d’aluminium) le rend extrêmement durable, même en cas de passage intensif.

Autre avantage : la simplicité de pose. Grâce au système de clipsage (type Uniclic), nul besoin d’être expert : les lames s’emboîtent facilement, sans colle ni outil spécifique. Cela permet de réduire le coût global du chantier jusqu’à 40 %.

L’entretien est minimal : un coup de balai doux et un chiffon légèrement humide suffisent. Aucun ponçage ni vitrification n’est requis.

Styles, constructions et performances

Le sol stratifié se décline en une multitude de finitions, textures et coloris. Pour un look rustique, choisissez une imitation chêne à grain marqué. Pour une ambiance moderne, préférez l’érable ou des tons plus neutres comme le gris clair ou le beige sable.

Quelle finition choisir pour son parquet?

Parquet massif, contrecollé ou sol stratifié : tous sont proposés dans une large gamme de finitions, du classique parquet verni au très tendance parquet blanchi. Plus qu’un choix esthétique, la finition conditionne aussi la facilité d’entretien. Quelle finition est la plus adaptée à votre usage ? Voici les principales options à connaître.

Finitions cirée, huilée ou vernie : les plus traditionnelles

La finition cirée est typiquement associée aux parquets massifs bruts. Après ponçage, une cire est appliquée, créant au fil du temps une jolie patine naturelle. Cette finition reste prisée des puristes, même si elle est plus exigeante en entretien. La cire ne protège ni de l’eau ni des taches.

La finition huilée consiste à imprégner le bois de deux couches d’huile ou plus. Ce traitement, effectué en usine, donne un aspect mat et naturel au parquet, mais doit être renouvelé régulièrement (deux fois par an) pour conserver sa protection.

La finition vernie (ou vitrifiée) est la plus courante aujourd’hui. Elle forme une pellicule protectrice empêchant l’humidité et les taches de pénétrer le bois. Disponible en version mate, satinée ou brillante, elle offre un entretien facile, une excellente durabilité et une touche moderne. Le vernis peut aussi être légèrement teinté pour personnaliser le rendu.

Finitions blanchie, teintée, brossée et césurée : les plus actuelles

Le parquet blanchi séduit par son style scandinave et lumineux. Le bois est décoloré puis éclairci, ce qui accentue les veines naturelles et apporte de la clarté à l’espace.

La finition teintée permet, quant à elle, de modifier la couleur du bois. Elle est idéale pour uniformiser une essence moins noble ou pour créer un effet déco (gris, noir, chêne foncé…). Cette solution est souvent utilisée en rénovation.

Le parquet césuré offre une finition décorative originale. Le bois est d’abord brossé pour marquer son veinage, puis une pâte (la césure) est appliquée dans les creux. Deux couches de vernis viennent ensuite fixer l’ensemble. Le résultat : un aspect texturé et très graphique, apprécié dans les intérieurs contemporains.

Lames chanfreinées et finition pont de bateau : les plus authentiques

Les lames chanfreinées présentent une découpe biseautée sur les bords, souvent sur les quatre côtés. Ce détail discret crée un léger relief entre les lames, accentuant l’effet bois naturel. Très utilisée sur les sols stratifiés, cette finition est uniquement réalisée en usine.

Enfin, le parquet pont de bateau, très prisé dans les cuisines et salles de bains, est reconnaissable à son joint noir entre les lames. Ce mastic assure l’étanchéité tout en apportant un style nautique, original et chaleureux.

Souvent perçu comme moins noble que le bois, le sol stratifié n’en reste pas moins un revêtement de sol aux nombreux atouts. À la fois esthétique, accessible et pratique, il représente une alternative intéressante au parquet traditionnel. Voici pourquoi le parquet stratifié séduit de plus en plus d’intérieurs.

Un sol facile à vivre et à entretenir

Contrairement à son nom, le parquet stratifié ne contient pas de bois massif. Il s’agit d’un revêtement composé de plusieurs couches, dont une feuille décorative imitant l’aspect du bois, posée sur un support en HDF (panneau de fibres à haute densité).

Ce type de sol se distingue par sa grande facilité d’entretien. Il se nettoie simplement avec de l’eau et un produit doux, comme un carrelage. Résistant aux éclaboussures, taches et petits accidents du quotidien, il est idéal pour les foyers actifs ou avec enfants.

Grâce à ses propriétés hydrofuges, le parquet stratifié convient aussi bien aux pièces de vie qu’aux cuisines ou salles de bains. Sa robustesse lui permet de supporter un usage fréquent sans altération.

Un budget maîtrisé

Côté prix, le sol stratifié offre un excellent rapport qualité-prix. Il coûte jusqu’à trois à quatre fois moins cher qu’un parquet en bois massif, tout en offrant un rendu visuel très proche.

Livré prêt à poser, il ne nécessite aucun traitement supplémentaire. Son installation est simple et rapide, notamment grâce au système de pose flottante sans colle. Pour les bricoleurs, cela représente une économie supplémentaire en évitant le recours à un professionnel.

De plus, l’absence de temps de séchage accélère la mise en service de la pièce, un avantage non négligeable lors d’une rénovation.

Un design moderne et chaleureux

Avec ses nombreuses déclinaisons d’aspects bois, de couleurs, de formats et de finitions, le sol stratifié s’adapte à tous les styles de décoration. Du chêne naturel aux teintes plus contemporaines comme le gris ou le blanc, il permet toutes les ambiances.

Ce revêtement est particulièrement apprécié dans les intérieurs urbains, où il apporte de la chaleur sans le côté contraignant du bois massif. Léger, rapide à poser, et visuellement chaleureux, il modernise instantanément un espace.

Enfin, ses qualités d’isolation thermique et phonique en font un choix judicieux en appartement, où confort et tranquillité sont essentiels au quotidien.

Évaluer précisément la surface de parquet nécessaire est essentiel pour éviter de manquer de lames en pleine pose… ou d’acheter inutilement trop de matériel. Avant toute commande, le type de pose envisagé doit être déterminé, car il influe directement sur le rendement et les pertes éventuelles.

Choisir le type de pose

Un calepinage rigoureux permet de calculer la quantité exacte de parquet à prévoir. Il faut au préalable choisir le type de pose :

• À l’anglaise
• En échelle
• En bâtons rompus
• En coupe de pierre
• En point de Hongrie ou chevrons
• En motifs Versailles ou Chantilly

Le sens de pose et la complexité du motif influencent le taux de chute. Certaines poses nécessitent plus de découpes, donc plus de matière. Un professionnel saura limiter les pertes en optimisant l’utilisation des chutes, contrairement à un particulier, ce qui peut entraîner un gaspillage coûteux.

Quantités selon la méthode de pose

Commencez par mesurer la longueur et la largeur de la pièce afin d’en déterminer la surface en mètres carrés. Cependant, cette seule donnée ne suffit pas à calculer précisément la quantité de parquet nécessaire.

Voici un exemple comparatif de consommation en fonction de trois types de pose pour une pièce de 8 x 6 m (48 m²), avec des lames de 250 x 5 cm et des bottes couvrant 1 m² :

L’écart entre la pose à l’anglaise et celle en bâtons rompus représente près de 4 m², soit plus de 8 % de la surface initiale : une différence à intégrer dans le calcul de votre budget global.

Anticiper les pertes et les ajustements

Quel que soit le style choisi, certaines pertes sont inévitables. Il convient donc de tenir compte :

• Des coupes en bout de rang
• Des décalages entre les lames
• De la possibilité de réutiliser les chutes
• Des systèmes d’assemblage (rainures et languettes)

Ces paramètres peuvent facilement être sous-estimés lorsqu’on débute. Pour éviter les erreurs de calcul ou de pose, il est souvent préférable de faire appel à un professionnel, qui saura optimiser la pose, recommander le bon parquet selon l’usage, et garantir un rendu impeccable dans le respect de votre budget.

Pose collée ou pose clouée : deux méthodes traditionnelles pour un parquet durable

Si la pose flottante séduit par sa rapidité et sa facilité, les techniques de pose collée ou clouée restent des références en matière de durabilité et de stabilité. Ces méthodes traditionnelles exigent une préparation rigoureuse du support pour garantir un résultat parfait.

Préparer le sol : une étape incontournable

Quel que soit le mode de pose choisi, le sol doit être propre, sec, parfaitement plan et stable. Une surface irrégulière ou humide nécessitera un ragréage préalable. Dans le cas d’une chape ciment, l’humidité résiduelle ne doit pas dépasser 3 %.

Il est également essentiel de contrôler l’hygrométrie de la pièce, qui doit se situer entre 40 % et 60 %, avec une température ambiante comprise entre 15 °C et 20 °C. Avant la pose, laissez le parquet s’acclimater pendant 48 heures dans la pièce concernée.

La pose collée : économique et adaptée aux planchers chauffants

Méthode très répandue, la pose collée convient parfaitement aux parquets massifs ou contrecollés. Elle peut se faire directement sur une chape plane ou un ancien carrelage, avec ou sans ragréage selon l’état du sol.

C’est également la technique de référence pour les planchers chauffants basse température (max. 26 °C). Il est recommandé d’allumer le chauffage trois semaines avant la pose, puis de le couper le temps des travaux.

Moins technique que la pose clouée, elle reste économique et assure une bonne stabilité, mais elle est un peu moins durable sur le très long terme.

La pose clouée : une solution stable et traditionnelle

La pose clouée est la méthode la plus ancienne, mais aussi l’une des plus solides. Elle consiste à fixer les lames de parquet sur des lambourdes ou solives espacées d’environ 40 cm. Ces supports sont eux-mêmes vissés ou scellés au sol.

Cette technique assure une excellente isolation phonique et thermique, ainsi qu’une grande stabilité dans le temps. Elle est compatible avec les parquets massifs ou contrecollés d’épaisseur suffisante.

En revanche, elle rehausse le niveau du sol de plusieurs centimètres (environ 5 cm), ce qui peut poser problème en rénovation, notamment pour les ouvertures de portes. Elle est donc plus adaptée à la construction neuve ou aux chantiers avec reprise complète des seuils.

Du fait de sa technicité (alignement, clouage, gestion des grincements), la pose clouée est à confier de préférence à un professionnel expérimenté.

Pour conserver toute sa beauté au fil du temps, un parquet doit être correctement posé et entretenu avec soin. Selon qu’il s’agisse d’un sol stratifié ou d’un parquet bois (ciré, huilé ou vitrifié), les méthodes d’entretien diffèrent. Voici quelques conseils pratiques pour préserver l’esthétique et la longévité de votre revêtement de sol.

Entretien du parquet : les bons gestes

Grâce aux traitements de surface modernes, l’entretien des parquets est devenu bien plus simple. Il reste toutefois essentiel d’adopter des gestes réguliers, avec des produits adaptés à la nature du parquet (bois ou stratifié, finition cirée, huilée ou vitrifiée).

Si vous avez opté pour un parquet bois, pensez à utiliser une cire non glissante pour plus de sécurité. Dans les pièces humides, un traitement contre l’humidité et les taches est indispensable.

Dans tous les cas, évitez les lavages à grande eau et les détergents abrasifs. Un nettoyage hebdomadaire à l’aspirateur ou au balai doux reste la meilleure solution pour préserver votre sol.

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Comment nettoyer un parquet ciré, vitrifié, huilé ou stratifié ?

• Parquet ciré : en cas de tache, poncez légèrement la zone, puis appliquez de la cire. Pour l’entretien courant, optez pour des lingettes imprégnées à la cire d’abeille.

• Parquet vitrifié : nettoyez avec une serpillière légèrement humide. Tous les 15 jours, utilisez un shampooing spécifique pour parquet vitrifié. Deux fois par an, appliquez un raviveur non rincé pour redonner de l’éclat.

• Parquet huilé : un simple balai frangé humide suffit au quotidien. Pour un nettoyage en profondeur, utilisez du savon noir. Renouvelez l’huile d’entretien tous les 6 mois.

• Parquet stratifié : inutile d’utiliser cire ou huile. Un chiffon microfibre à peine humide est parfait pour un entretien rapide et efficace.

Que faire en cas de taches sur le parquet ?

Pour une tache isolée, commencez par appliquer un décireur avec un chiffon doux, puis renouvelez la cire sur la zone. Si l’ensemble du sol est taché, il est préférable de décirer entièrement la surface avant d’appliquer un rénovateur protecteur adapté.

Lorsque le parquet est trop endommagé, un ponçage en profondeur devient nécessaire. Une ponceuse spéciale parquet permet d’uniformiser la surface. Terminez en appliquant une huile ou une cire pour nourrir et protéger durablement le bois.